Haine
Je
n’aime pas la nuit,
Car
en elle je suis né.
Je
méprise l’obscur,
Car
il m’a enfermé.
Je déteste
les ténèbres,
Car
elles m’ont tout arraché.
J’exècre
ma forme et celle des autres,
Car
je suis une monstruosité.
J’abomine
la vie et aussi la mort,
Car
elles m’ont abandonné.
J’abhorre
ce monde et encore plus ses habitants,
Car
ils m’ont oublié.
Je
ne cesserai jamais d’haïr la lumière,
Car
je ne peux qu’en rêver.
Mort et entrelacs
Un pot d’encre qui se renverse,
D’un enfant innocent le sang se verse.
Des mois de travail gâchés,
Dix autres personnes sont tuées.
Il va falloir tout reprendre du début,
Une guerre éclate dans la rue.
Elle se lève vers l’origine du vacarme,
Par la fenêtre, elle voit le monde en flammes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire