samedi 21 janvier 2012

Caramels

Evil

Le Mal n'a pas de substance, pas de couleur
Pas de commencement, de fin ni de chaleur.
Face à lui les seuls juges sont nos coeurs
Car si l'âme est Lumière, les yeux ont peur.

Le Mal ne peut être observé et dessiné,
Ni entaillé par nos épées.
Faucheur éternel et immuable,
De ses errances naissent nos fables.

... Voyageur silencieux, je marche et écris l'histoire d'une guerre à venir et déjà oubliée.
L'innocent dort, mais dans le sang son monde est sur le point de sombrer.
Bientôt pour la mort il dansera,
Dans une belle et funeste ordalie
Sublimant le soleil par les ombres, il tuera,
Au nom de l'amour, au nom de la vie.

Phénix

Ô Phénix, à vouloir t'égaler,
L’Homme fait bien des caprices
Mais le Soleil et ses brasiers
Brûlent nos ailes factices.

Phénix, à vouloir te contempler
L'Homme s'en brûla les yeux.
S'il avait su ce qu'il verrait,
Il n'aurait pas joué avec le feu.

Tu es plus libre qu'une âme,
Un rubis immateriel
Et l'Homme retombe du ciel
Tué par ses propres fantasmes.

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